ABUNDANT LIFE | SUISSE

Témoignages

Elizabeth

J'ai été accro à l'héroïne et à la cocaïne pendant près de 12 ans et, la plus grande partie de ce temps, j'ai été prostituée dans les rues ou travaillant dans les voitures. 

Pendant la guerre mondiale, mon père et sa famille ont été internés dans un camp de concentration japonais, les hommes séparés des femmes. A la fin de la guerre, le camp a été bombardé par erreur. Sa famille a dû survivre. Ils n'avaient pas le droit de montrer leurs émotions et ne perdaient jamais la moindre nourriture. 

Quand j'étais enfant, il y avait toujours une tension non-verbalisée dans la maison et mon père avait des accès de colère et nous battait. 

En plus, il a commencé à abuser de moi sexuellement quand j'ai eu 9 ans. Il m'a contrainte à garder le secret, sans quoi j'aurais été responsable d'avoir brisé leur mariage. L'abus secret m'a marginalisée encore davantage et a tordu mon idée de la sexualité. D'un côté, j'aimais l'attention qu'il m'accordait, mais en même temps, j'avais peur de lui et je savais que c'était un péché terrible. 

Jusque-là, je croyais en Dieu et en la Bible et en tout ce que ma mère nous avait enseigné au sujet de Dieu. À ce moment-là, j'ai tourné le dos à Dieu et, dans mon être intérieur, je lui en ai voulu d'avoir permis que cela se produise. J'en voulais à ma mère de ne pas m'avoir protégée et je me haïssais, moi et mon corps. 

Quand j'ai eu 17 ans, j'ai fui la maison et commencé à vivre avec un gars de 7 ans plus âgé que moi. J'ai passé mes examens de fin de scolarité mais, puisque mon père ne voulait pas payer pour la suite de mon éducation, j'ai dû commencer à travailler. 

Je n'étais pas douée pour les relations. Je suis tombée enceinte et j'ai quitté le père de ma fille et vécu seule avec ma fille. Niant le fait que je faisais une dépression post-partum et que je ne pouvais pas supporter ses cris, je l'ai battue quand elle était bébé. 

Je me suis coupée de ma famille et ai essayé de vivre un style de vie sobre et naturel, sans gaz ni électricité, coupant du bois tous les matins... Les gens que je côtoyais étaient du genre à demi hippies qui fumaient parfois du haschich ou prenaient du LSD, mais n'étaient pas dans les drogues dures. 

Alors, je ne me suis pas inquiétée quand je suis tombée amoureuse d'un gars qui fumait parfois de l'héroïne sortie d'un papier argenté. Je n'y voyais pas de mal et j'étais folle amoureuse de lui. 

Je suis tombée enceinte et je le voulais vraiment. Mais, lui ne voulait pas de ce bébé et m’a dit que je devais choisir entre lui et le bébé. Alors j'ai avorté. J'étais seule et après, il n'était plus nulle part. Je suis allée le chercher et l'ai finalement trouvé à Amsterdam, dans le quartier rouge.

J'espérais du réconfort, parce que j'avais avorté de notre enfant. 

Il était agité et nerveux et il a dit : je vais maintenant jouer au junkie. TU DOIS me donner de l'argent. DONNE-moi ton argent ! 

Je suis malade. Tu dois me donner ton argent ! À ce moment et à cet endroit, j'ai abandonné mon corps et ma présence d'esprit. Je lui ai donné de l'argent. Il s'est procuré des drogues et j'ai marché derrière lui jusque dans la chambre poisseuse d'autres usagers de drogues. Il a commencé à se shooter. Je ne l'avais jamais vu ainsi auparavant. L'autre gars s'est vraiment raté et, en désespoir de cause, m'a demandé de lui faire son injection. Et, la tête embrumée, j'ai mis l'aiguille dans sa veine. 

À partir de là, ça a été comme une dégringolade. 

“Quelque chose a éveillé mon esprit. Il me fallait savoir si c'était vraiment vrai. J'ai commencé à lire la Bible mais je ne comprenais pas. Alors j'ai commencé à la recopier sur papier. Plus j'écrivais, plus l'Esprit de Dieu illuminait mon esprit. Et a rendu vrai dans mon coeur, qu'Il est vivant et qu'Il m'a réconcilié avec le Père.”   (Ce texte est répété quelques lignes plus bas, et plus à propos, semble-t-il…) 

Peu de temps après, j'ai commencé moi-même à prendre des drogues. 

J'ai perdu ma fille. 

J'ai perdu ma maison. 

J'ai commencé par faire de faux chèques bancaires, mais quand mon petit-ami a été emprisonné, j'étais devenue accro et j'avais besoin d'argent pour moi-même. Alors j'ai commencé à vendre mon corps dans les rues. 

Il y a eu des fois où l'on m'a violée, molestée, violée sous la menace d'une arme, ou où un conducteur de voiture fou m'a pourchassée. 

J'ai manqué de peu d'être étranglée. J'ai dû sauter d'une voiture en marche. 

Je vivais constamment dans la peur. 

La peur de ne pas avoir assez de dope, la peur de m'endormir et de faire ces terribles cauchemars. 

Quand vous êtes accro, vous vivez dans un enfer constant. 

Un enfer que je ne souhaite à personne. 

Vous ne faites confiance à personne. 

Vous utilisez tout le monde. Vous devez toujours être en alerte. 

Il y a tant de traumatismes qui s'accumulent. Dans votre tête, il y a un tel champ de bataille que vous ne voyez même plus l'état dans lequel vous êtes. 

Ceci a continué pendant des années et des années. 

J'ai réussi, tant bien que mal, à louer un petit appartement et à le garder. 

Une nuit, j'avais de nouveau fait l'un de ces terribles cauchemars, dans lequel les démons entrent par la fenêtre et grimpent sur mon lit en criant et en me saisissant de leurs griffes. Alors j'ai crié haut et fort : je me couvre du sang de Jésus !  

Une paix est venue dans un silence total. 

Tant et si bien que cela m'a réveillé et que je me suis dite : C'est quoi ça ? Je ne suis pas une croyante, alors comment se fait-il que ça fonctionne ? 

Est-ce vrai ? Qu'Il a tout pouvoir ? 

“Quelque chose a éveillé mon esprit. Il me fallait savoir si c'était vraiment vrai. J'ai commencé à lire la Bible mais je ne comprenais pas. Alors j'ai commencé à la recopier sur papier. Plus j'écrivais, plus l'Esprit de Dieu illuminait mon esprit. Et a rendu vrai dans mon coeur, qu'Il est vivant et qu'Il m'a réconcilié avec le Père.” 

Je savais que je devais quitter l'environnement dans lequel je vivais. Je me suis mise sur une liste d'attente pour une réhabilitation et j'ai été acceptée. J'ai vécu dans un hôtel destiné à des conférences évangéliques. J'y ai vu une photo paysage avec le verset biblique :  Regarde, je fais toutes choses nouvelles” Apocalypse 21:5. C'est ce que je voulais ! 

En fin de compte, j'ai vécu là-bas pendant près de trois ans. Les 9 premiers mois, je n'ai presque pas dormi, mais quel paradis c'était, d'être dans la présence du Seigneur, de lire la Bible, d'être avec d'autres croyants et de chanter des chants de louange. 

L'hôtel n'était qu'à 300 mètres de la plage. Bien que mon corps me faisant mal de partout, c'était magnifique de voir la plage, d’entendre les vagues et de sentir le soleil. Ma vie a été complètement transformée. 

Dieu m'a vraiment donné une nouvelle vie !

L'histoire d'Olga

Une victime de traite humaine venue d'Ouzbékistan 

Quand Olga (nom d'emprunt) a donné naissance à son bébé, une assistante sociale de Tel-Aviv m'a appelée pour que je vienne lui rendre visite à l'hôpital. Quand je suis arrivée, on m'a dit qu'Olga avait abandonné son enfant et s'était enfuie, pour retourner dans la partie de la ville où la prostitution et les drogues abondent. 

Nous sommes allées en voiture pour la retrouver et nous l'avons rencontrée dans le bordel où elle travaillait. C'était la première fois que j'étais exposée au quartier rouge, que j'entrais dans un bordel et parlais à une prostituée. J'ai réalisé que j'avais besoin de l'aide et de la sagesse d'en-haut pour savoir comment nous pouvions aider Olga. 

Tout en parlant avec elle, j'ai proposé de venir une fois par semaine pour l'emmener rendre visite à son bébé à l'hôpital. J'espérais que le contact avec son bébé et le fait de passer du temps avec lui éveillerait son instinct maternel et la motiverait à briser le cercle des drogues et de la prostitution dans sa vie. 

Sur une période de cinq mois, nous nous sommes rendues au bordel et l'avons conduite à l'hôpital pour qu'elle puisse rencontrer son petit garçon, qui était en processus de réhabilitation, étant né accro aux drogues. Pendant ce temps, nous avons appris son histoire de vie, une histoire remplie d'abus. 

Personne n'avait averti Olga, avant qu'elle vienne en Israël, qu'elle serait emprisonnée dans un appartement à Eilat, que son passeport lui serait enlevé, et qu'elle n'aurait aucune valeur, dignité ou droit humain de base. Après s'être enfuie de l'appartement à Eilat, Olga a continué à travailler dans la prostitution comme moyen de pourvoir pour elle-même dans un pays étranger et elle vivait en marge de la société, sans aucune commodité. 

À partir de ce moment, nous nous sommes rendues chaque semaine dans les bordels du quartier de la vieille gare des bus à Tel-Aviv. Cet endroit bien connu, où nous avions pour habitude de prendre le bus étant enfants, était devenu méconnaissable. Chaque pièce était maintenant devenue un bordel et chaque allée ou arrière-cour un site d'abus de drogues. L'endroit est saturé de violence et les filles y sont battues et même assassinées, et tout cela en pleine journée, tandis qu'en arrière-plan se promènent des milliers de réfugiés. Récemment, après que le quartier ait fait la une des journaux, certains changements ont eu lieu. Il y a eu une tentative de déraciner la prostitution et un bon nombre de bordels sont maintenant devenus des cafés pour les réfugiés. Les filles ont été dispersées aux alentours mais le problème n'a pas été résolu, il s'est juste étendu à une zone plus large. 

Par nos contacts avec ces femmes, nous avons vu des prostituées qui ont décidé de garder leur bébé plutôt que d'avorter. Nous avons vu des femmes sortir du cycle de la drogue et commencer un processus de réhabilitation. Nous avons vu beaucoup de femmes mourir et beaucoup de femmes donner leur cœur à Dieu. 

... “Je vous le déclare, c'est la vérité : les collecteurs d'impôts et les prostituées arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu.” (Matthieu 21:31, Bible en français courant).

Sveta

Tout comme la femme samaritaine est retournée vers le peuple de Sichem pour leur parler de Celui qui savait tout de sa vie, Sveta retourne à la vieille gare de bus de Tel-Aviv pour parler avec les femmes au sujet de Celui qui a touché sa vie et qui l'a complètement transformée. Voici son histoire. 

“En 1994, je suis venue depuis l'Ukraine en Israël avec mon mari, ma belle-mère et notre petite fille nouvelle-née. Nous n'avions aucun ami et pas d'argent. Très vite, mon mari et ma belle-mère ont joué les proxénètes en me louant à notre propriétaire, pour payer le loyer. Quand j'ai eu 20 ans, j'ai quitté mon mari et suis devenue une prostituée. Je haïssais Israël et je projetais de récolter assez d'argent pour retourner en Ukraine.

Toutefois, je suis devenue accro à l'alcool et aux médicaments en vente libre. Chaque jour devenait pire que le précédent. Finalement, j'ai perdu tout espoir que ma vie puisse changer. J'étais désespérément accro. J'ai décidé de retourner vers mon mari pour une courte période, parce que je pensais que si nous avions un autre enfant, cela m'aiderait peut-être à remettre ma vie en ordre. 

Mon fils est né accro et m'a été immédiatement retiré par les assistantes sociales. J'ai vite touché le fond et me suis rendue sur la plage en vue de m'ôter la vie. Je me souviens avoir prié que Dieu donne mes enfants à une bonne mère, car j'étais incapable d'être la bonne mère dont ils avaient besoin et qu'ils méritaient. 

Le Seigneur a entendu ma prière et la police m'a trouvée. La police m'a emmenée aux urgences. J'étais incapable de marcher et devais me déplacer partout en chaise roulante. Un infirmier attentionné – qui était un croyant – m'a parlé de Dieu pendant des heures et m'a encouragée à aller dans une communauté de réhabilitation tenue par des croyants. “Qu'est-ce que je pourrais bien y trouver ?” ai-je demandé. “De l'amour”, a-t-il répondu. 

Je suis tellement reconnaissante d'avoir suivi ce conseil. Dans cette communauté, j'ai vu des gens qui avaient été exactement comme moi, dont les vies s'étaient tellement transformées pour le meilleur. Certaines avaient pu récupérer leurs enfants. Pendant cette période, j'ai beaucoup pleuré, mais j'ai aussi remarqué que mes nouveaux amis avaient une paix avec Dieu qui m'avait échappé pendant si longtemps. J'ai commencé à croire que, peut-être, Dieu pouvait m'aimer et se préoccuper de moi aussi. 

J'ai commencé à lire la Bible. Le verset de Matthieu 11:28-29 m'a parlé d'une manière très personnelle. “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.” 

Je me suis tournée vers Dieu et lui ai demandé de pardonner mes péchés et de me donner une nouvelle vie. 

Avec le temps, ma fille de 13 ans a recommencé à me rendre visite. Elle m'avait dit une fois qu'elle me haïssait et ne voulait plus jamais me revoir. Toutefois, quand elle a vu les changements en moi, elle m'a demandé de rester dans le Seigneur pour toujours. 

J'aimais Dieu et sa parole, mais mes problèmes personnels ont continué à me tourmenter et mon sombre passé me hantait. Pour pouvoir obtenir la garde de mon fils, je devais prouver aux autorités que je pouvais vivre de manière indépendante. Alors, j'ai emménagé dans mon propre appartement. Je devais aussi passer un test pour leur prouver que j'étais capable d'être une mère convenable. Après une évaluation de toute une journée, on m'a dit que je n'avais aucune chance qu'on me rende mon fils. (J'ai appris plus tard d'amis au sein du système des services sociaux, qu'on m'avait volontairement mise en situation d'échec parce que la famille riche et bien connectée qui s'occupait de mon fils voulait l'adopter). 

J'étais dévastée. J'ai recommencé à boire. Mes amis se sont tous détournés de moi et je me suis à nouveau sentie extrêmement seule. Par conséquent, j'ai commencé à boire de plus en plus. 

Un jour, deux étrangers ont frappé à ma porte. Mon amie et assistante sociale leur avait demandé de s'arrêter chez moi et de voir comment j'allais. Ils m'ont emmenée aux urgences. Quelques jours plus tard, ils m’ont amenée dans leur maison où j'ai guéri d'un grave empoisonnement à l'alcool. Je suis restée avec eux pendant un mois et nous sommes devenus amis. Nous avons lu la Bible ensemble chaque jour et j'ai écouté des quantités de musique de louange. Pendant mon séjour chez eux, j'ai été restaurée spirituellement et physiquement. 

En dépit de mes pauvres chances, je voulais tout faire pour obtenir la garde de mon fils. Je me suis volontairement enrôlée dans un programme de réhabilitation qui durait une année. Finalement, les autorités ont stoppé le processus d'adoption et m'ont donné une chance de visite mon fils sur une base plus régulière. J'ai terminé le programme avec succès et, après, j'ai vécu de manière indépendante, près de mes amis qui m'avaient attendue. Pendant dix-huit mois environ, mon fils est venu à la maison les week-ends. Après, le 31 juillet 2013, mon précieux fils m'a été rendu ! Dieu a répondu à la prière que je Lui avais fait ce jour-là sur la plage et Il m'a donné une autre chance d'être la bonne mère pour laquelle je L’avais imploré. 

J'ai été seule durant toute ma vie. Vivant de la rue ou dans les rues de Tel-Aviv, j'ai été accro pendant 13 ans. Mais Dieu avait un plan pour moi. Il m'a adoptée dans Sa famille. Il m'a rendu mes enfants. Il m'a donné de vrais amis. En fait, Il m'a donné bien plus que ce que je pensais possible. Pas juste la liberté face aux addictions aux médicaments et à l'alcool, mais la vraie liberté de vivre ma vie pour Lui.”

Traci

Enfant, j'ai expérimenté des abus sexuels, physiques et émotionnels. Je suis devenue rebelle et partie prenante de comportements à risque. J'ai pris de nombreuses mauvaises décisions, l'une d'entre elles étant de faire confiance à un homme qui m'avait aidée à fuir ce que j'avais expérimenté à la maison. J'ai cru en ses promesses et suis partie avec lui, juste pour me retrouver utilisée pour transporter des drogues, moi-même droguée et finalement forcée à la prostitution. Quand j'ai été capable de fuir, je suis retournée à la maison, mais j'étais incapable de supporter la façon dont j'étais traitée et je suis retournée à la rue et à ma vie en tant que prostituée. J'ai plongé plus profondément dans mon addiction à l'alcool, aux joints et à la cocaïne. 

Une “farce” a mal tourné et j'ai fini par être violemment violée. J'ai été battue si grièvement qu'il m'a laissée pour morte. Cette expérience m'a suffisamment secouée pour me sortir de la rue. 

J'ai passé les 20 années qui ont suivi à essayer de vaincre les dommages que mes années dans les rues avaient causés à mon âme. Essayant de guérir au travers des accomplissements et de l'acceptation dans le monde du travail et dans ma profession en tant que Maître styliste pour animaux de compagnie. Je continuais à consommer de l'alcool et il m'arrivait de devoir fumer des joints pour m'aider à “surmonter” le mal auquel je prenais part et tout le mal qui m'était arrivé par le passé. J'avais aussi pris la décision d'avorter trois de mes enfants. J'ai enterré tout cela et essayé d'oublier que cela s’était produit. 

Dieu m'a bénie avec deux enfants que j'ai élevés seule, jusqu'à ce que j'épouse l'homme qu'Il avait pour moi en l'an 2000. 

En 2007, quand j'en suis venue à croire que Yéchoua (Jésus) a versé son sang pour que mes péchés soient pardonnés, je suis devenue une nouvelle créature. 

Les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Dieu a commencé à guérir ce qui était cassé dans mon passé. Dieu m'a amenée à croire sa vérité, selon laquelle je suis pardonnée de tous mes péchés et, par sa grâce, je le crois. 

Aujourd'hui, je sers en tant que missionnaire aumônier dans une prison pour femmes de sécurité maximum. Dieu utilise mon passé et la façon dont Il m'a guérie et changée pour apporter de l'espoir aux femmes que je sers en prison et ainsi que celles que j’ai eu la bénédiction de rencontrer au Centre du Tapis Rouge à Tel-Aviv. 

Les paroles d'Esaïe 61 sont très chères à mon cœur : 

“L'esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, car l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; ... pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu”. 

Ceci, mon Seigneur l'a fait pour moi et Il ne fait pas de favoritisme. Il fera de même pour tous ceux qui invoquent son nom et croient en Lui. 

Traci